Actualités de l'ambassadeur
▶ Voir le bulletin saisonnier de mai 2023 de Jérémy QUETELART EN DIRECT DU LITTORAL depuis le cap Gris-Nez
▶ Voir le bulletin saisonnier de juin 2022 de Jérémy QUETELART EN DIRECT DU LITTORAL depuis le cap Gris-Nez
▶ Voir le bulletin saisonnier de juin 2021 de Jérémy QUETELART EN DIRECT DU LITTORAL depuis le cap Gris-Nez
Présentation de l'ambassadeur
Jérémy, peux-tu te présenter ?
Jérémy, 45 ans, en couple, deux enfants. Je suis passionné de pêche sous-marine depuis 20 ans et j’ai la chance d’habiter près d’un spot sensationnel dans les Haut-de-France.
Comment te décrirais-tu dans la vie ?
Je suis plutôt posé et à la recherche de petits bonheurs, comme par exemple une journée en mer entre amis !
En quelle année as-tu commencé la chasse sous-marine ?
J’ai débuté à la fin des années 90, je pratiquais alors la plongée bouteille, c’était chouette mais il me manquait quelque chose : l’autonomie et la liberté que l’apnée et la chasse sous-marine ont pu m’apporter.
Comment as-tu découvert cette activité ?
Grâce à un oncle chasseur en Vendée, qui m’a emmené pêcher un été en bateau aux Sables d’Olonne et sur l’île d’Yeu. Il était impressionnant, un bel instinct de chasseur ! j’étais moi-même surpris de pouvoir approcher des sars et des bars dès mes premiers canards.
« Infecté » par ce « virus » et habitant en Île-de-France à l’époque, je me suis inscrit dans le club parisien CCESMF (Club des Chasseurs et Explorateurs Sous-Marins Français).
Les « bouteilleux » du club organisaient chaque année la « Vieille d’Or », une compétition qui a été une grande école pour moi, très ouverte d’esprit, riche en rencontres et au final très peu dans l’esprit de compétition, ce qui me correspondait bien !
J’ai surtout démarré cette activité entre potes avec des virées les week-ends en Normandie : Antifer, Etretat et en particulier les plages du débarquement (dans le Calvados) où je m’éclatais à fouiner dans les tôles et le béton !
Quels sont tes secteurs de pratique ?
Principalement le Cap Gris-Nez (dans le Pas-de-Calais) et les différents spots de la Côte d’opale puisque c‘est mon secteur et que j’y prends énormément de plaisir.
Après j’adore m’adapter et découvrir de nouvelles zones : en Manche et en Atlantique (Normandie, Bretagne…) et parfois en Méditerranée. Très vite, j’ai voulu également découvrir la pêche exotique avec quelques beaux voyages qui resteront gravés à jamais dans ma mémoire.
Tu exerces seul ou à plusieurs ?
Je cherche toujours à pêcher avec des binômes / amis afin de partager ces bons moments mais aussi parce que personne n‘est à l’abri d’une mésaventure.
Quels sont tes principaux équipiers ?…avec une note d’humour pour définir chacun !
Guillaume, le « Maestro », aussi bon en apnée qu’en pêche et fidèle partenaire de pêche tropicale ; le mondialement connu Florent, alias « Chti-mulet » (ou « DSK » pour les intimes !) et bien d’autres acharnés avec qui on se retrouve souvent au bord de l’eau comme Fabrice, Dom-Dom…
Notes-tu une évolution dans ton approche personnelle de la pêche au fil des années ?
Oui, même si j’ai toujours aimé l’observation, avec le temps j’ai remarqué que je devenais moins prédateur et plus contemplatif. Désormais je privilégie autant le partage que la traque !
J’espère aussi que cette liberté perdurera et que les générations futures pourront également y goûter. Ces dernières années, les restrictions et réglementations sur la chasse sous-marine m’ont fait prendre conscience des abus, de l’équilibre fragile des stocks face à la pression de la pêche industrielle, de la pollution que nous observons trop régulièrement. D’ailleurs je réalise que nous avons la chance de pratiquer la pêche la plus « écolo » et la plus sportive et j’essaie de défendre cette approche.
As-tu des spécificités dans ta manière de pêcher ?
Non. Même si parfois la pêche à trou s’impose pour trouver de belles prises, j’essaie de m’adapter en fonction des fonds, du type de poisson et de son comportement. Une apnée peut démarrer par une indienne et finir par une pêche à trou ou un agachon.
Comment définirais-tu ton rapport à la pêche sous-marine ?
Passionnel ! Je ne pourrais vivre sans. C‘est toujours un bonheur de se reconnecter à la nature, au vivant, et au monde sous-marin qui ne cesse de me surprendre.
Que t’apporte cette activité dans ta vie d’homme ?
C‘est un « reset » à chaque fois, une manière de méditer, de se déconnecter… j’y trouve un équilibre personnel !
As-tu d’autres hobbies ou activités dont tu aimerais nous parler ?
Je m’intéresse à la permaculture depuis quelques années : quelle joie d’avoir les mains dans la terre, de voir les plantes pousser et de partager des bons légumes (avec un joli bar !).
Pourquoi as-tu accepté d’être ambassadeur du site lechasseursousmarin.com ?
J’ai découvert de supers zones en Bretagne grâce à Hugues et à ses guides papier de l’époque. J’ai trouvé ça chouette et c‘est donc naturellement que j’ai accepté de promouvoir maintenant ce web média et de partager mes expériences dans ma région.
Quels sont les idées et la contribution que tu souhaites apporter à ce nouveau web média ?
Redorer l’image des Hauts-de-France (où il n’y a pas que des alcooliques et des consanguins !)
Partager et faire découvrir nos zones « mythiques » !